
|
|
A
la Une de nos Régions
Des origines au XVIIéme
siècle |
|
|
GASCOGNE
28 Février 1234
LA
REOLE / AGEN : Fin de la guerre du sel, Arnaud, l'évêque de
Bazas, qui arbitre le conflit entre ces deux villes, annonce une
limitation de la quantité de sel transporté par les navires
agenais et une réduction des taxes perçues par les réolais.
Cela faisait plusieurs mois que ce conflit perturbait le trafic
du sel dont Agen, du fait de sa position sur la frontière
Aquitaine, est la plaque tournante en Gascogne. Situés en aval
les réolais jaloux s'étaient mis à imposer des péages
exorbitants.
Par ce compromis l'évêque met un terme à cette guerre qui a
fait de nombreuses victimes. |
ROUERGUE
17 Février 1276
RODEZ
: le cœur et le clocher de la cathédrale Notre-Dame
s'effondrent au cours de la nuit |
BOURGOGNE
14 Février 1318
SENS
: Les habitants de la ville votent la suppression de leur
commune et décident de relever désormais directement de
l'autorité royale.
|
NORMANDIE
24 Février 1382
ROUEN
: Toute la journée, Rouen a été livrée à la violence et au
pillage. Ce qui n'était au départ qu'un coup de colère du
petit peuple rouannais, a tourné à l'émeute sociale. A
l'origine, une nouvelle taxe sur la vente des marchandises. En
signe de protestation, ouvriers et marchands se sont dirigés
sur l'hôtel de ville, appelant le reste de la population. Ils
se sont donnés un chef Jean le Gras, un bourgeois célèbre
pour son embonpoint. Improvisé "Roi de Rouen", il fut
promené à travers la ville jusqu'à son trône, place du
Vieux-Marché. Là, il abolit tous les impôts et confirma les
privilèges de la ville. Mais très vite le climat allait
changer. D'abord on relâchât les prisonniers de l'officialité.
Puis la foule s'en prit à tous les riches de la ville. Le
maire, Robert Deschamps, tentât d'intervenir, sa maison avait
été envahie et saccagée et il n'a dû son salut qu'à la
fuite. La nuit n'a pas calmée les esprits.
|
NORD
17 Février 1454
LILLE
: Philippe le Bon offre un somptueux festin pour sceller son
serment d'aller délivrer Constantinople occupée par les turcs.
Les mets comblaient tant le plaisir des yeux, que celui du
palais. Ainsi, d'un gigantesque pâté surgit un orchestre de
vingt-huit musiciens, tandis qu'un éléphant richement paré était
conduit autour de la salle. Mais le clou de la fête fut
l'apparition d'un faisan vivant orné d'un collier de
pierreries. Devant ce somptueux volatile le roi et les
chevaliers ont fait la promesse, conformément à la tradition
chevaleresque, d'aller secourir la chrétienté d'Orient et la
libérer du joug des infidèles.
|
NORD
Février 1459
LILLE
: La coutume veut que l'on désigne chaque année à la fête de
l'Epinette, un "Roi de l'Epinette" à qui revient la
charge d'inviter chez lui tous les notables de la ville pour un
somptueux repas. Cette année, le bourgeois désigné a refusé
la distinction de peur de grever son budget. Il a préféré la
prison. Il est vrai que cette royauté coûte cher. Certains
rois en sont sortis ruinés, malgré les subventions accordées
par les magistrats de la ville.
|
PAYS
DE LOIRE 1er Février 1470
TOURS
: Les tisserands italiens sont à la cour. Malgré son
habituelle sobriété, le roi ne dédaigne pas les soieries qui
font les beaux atours et dont se parent les gens d'Eglise.
Jusqu'à ce jour on faisait venir la soie du Levant ou d'Italie.
Devant le prix de ces étoffes, Louis XI a fait venir des
fournisseurs à domicile. Les artisans viennent de Lyon et
seront dispensés de l'impôt pour douze ans : une façon de les
encourager à rester.
|
MIDI-PYRENEES
21 Février 1565
TOULOUSE
: Déclaration royale interdisant à quiconque d'accepter à son
service un domestique s'il ne fournit pas un certificat de son
ancien maître. |
BOURBONNAIS
12 Février 1566
MOULINS
: Afin de pacifier le royaume, publication d'une déclaration
royale réitérant la défense du port d'armes à feu sous peine
d'emprisonnement de corps et de confiscation de biens.
|
|
|